Jacques Daroy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jacques Daroy
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Pierre René Jacques Louis SchenkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Pierre René Jacques Louis Schenk dit Jacques Daroy[1], né dans le 2e arrondissement de Paris le [2] et mort en 1963[3], est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques Daroy débute comme acteur au théâtre d'abord sous son véritable nom[4] puis sous son nom de scène.

Incorporé dans l'artillerie en , il est nommé brigadier motocycliste en . Il suit les cours de l'école militaire d'artillerie de mai à août 1918 et en sort avec le grade d'aspirant. Renvoyé au Front, il est décoré de la Croix de guerre pour son courage en tant qu'officier observateur au 451e régiment d'artillerie lourde. Démobilisé en septembre 1919, il est promu sous-lieutenant de réserve[5].

Après avoir été rendu à la vie civile, Jacques Daroy devient régisseur de théâtre, fonde une troupe et écrit des pièces de théâtre[6].

Il entre dans le cinéma après avoir été engagé comme directeur artistique par le producteur Pierre Braunberger. Il participe notamment au film d'Augusto Genina et Marc Allégret, Les Amours de minuit en 1931[6]. Il réalise des courts métrages destinés aux enfants, notamment Riri et Nono en vacances (1932)[6].

De 1934 à 1939, il met en scène cinq longs métrages, dont Cartouche (1934) ; La Guerre des gosses (première adaptation de La Guerre des boutons de Louis Pergaud) avec, parmi les tout jeunes acteurs, Marcel Mouloudji et Charles Aznavour (1936) ; Vidocq (1939).

Il est mobilisé comme lieutenant de réserve dans le service des chemins de fer en 1939[5].

Il épouse à Paris en 1944 l'actrice Annie Hémery[7].

Après la Libération, il tourne notamment la série des Inspecteur Sergil avec Paul Meurisse, adaptée de ses romans publiés sous le nom de Jack Rey[6] (trois films entre 1947 et 1952) ; Rumeurs (1947) ; Une belle garce avec Ginette Leclerc (1948). Son dernier film, Monsieur Scrupule gangster sort en août 1953.

On perd sa trace après un dernier rôle dans un téléfilm de Louis Boxus, L'Affaire Courtois, diffusé par la Radiodiffusion-télévision belge le 1er mai 1959. Il avait alors 63 ans.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Comme réalisateur[modifier | modifier le code]

Comme producteur[modifier | modifier le code]

Comme scénariste[modifier | modifier le code]

Comme acteur[modifier | modifier le code]

Distinction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Egalement crédité Jack Daroy.
  2. Acte de naissance n° 265 (vue 28/31) avec présence de mentions marginales des mariages et du divorce et absence de mention marginale du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 2ème arrondissement, registres des naissances.
  3. d'après la notice d'autorité de la Bnf qui ne donne aucune autre précision. Le nom de Pierre Schenk ne figure pas sur les tables décennales de décès 1955-1964 de l'état-civil de la Ville de Paris.
  4. Le Monde. A Paris. Gil Blas, 6 juin 1912, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  5. a et b Archives de Paris, D4R1 1912, 2e bureau de recrutement, classe 1916, feuillet matricule n°2827 de Pierre René Jacques Louis Schenk.
  6. a b c et d Claude Beylie et Philippe d'Hugues, Les Oubliés du cinéma français, préface de Jean-Charles Tacchella, Éditions du Cerf, 1999
  7. Archives de Paris, état-civil numérisé du 18e arrondissement, acte de mariage no 232 du 22 février 1944 entre Pierre René Jacques Louis Schenk, metteur en scène, et Anne Marie Eugénie Victoria Hémery, artiste dramatique.
  8. Ce film est sorti en France sous le titre La Bâtarde (voir l'affiche) et en Belgique sous le titre La Bâtarde - Le Mariage de Venera (voir l'affiche).

Liens externes[modifier | modifier le code]